Ce qui suit est probablement l’un des articles les plus courts de ce blog. Pour une fois, j’ai voulu faire court et, étonnement, j’ai réussi à m’y tenir. Procrastination, mon amie.
Comment combattre la procrastination ? Éternel combat de l’être Humain, auquel j’ai trouvé dernièrement une réponse.
Facile : en trouvant quelque chose d’encore plus difficile à faire.
Niveau 1
Par exemple, pour écrire sur ce blog. J’aime écrire. J’adore écrire. Mais c’est tellement plus facile d’aller sur Youtube pour s’avaler l’intégrale d’un podcasteur génial que l’on vient tout juste de découvrir malgré ces cinq-cent-mille abonnés et ses trois ans d’existence.
Mais en ce moment je chercher un emploi. Et bien pour écrire de nouveaux articles, rien de plus simple : je me motive à écrire une lettre de motivation. Je choisi un employeur dans ma liste de candidats potentiels pouvants bénéficier de l’immense chance d’être choisis par ma personne pour recueillir ma sainte candidature et mon hypothétique paraphe au bas d’un immaculé contrat de travail rendant leur vie plus simple. Je me lève du canapé, je me dirige vers l’ordinateur (oui, je regarde Youtube sur la télé avec une AppleTV : c’est vraiment machiavélique génial machiavélique), déterminé, dans l’optique d’écrire cette fichue lettre de motivation ; j’ouvre un traitement de texte des plus simples, et là… je me mets à écrire un article, pour toi public.
C’est magique. Je suis fier de moi, je vais pouvoir alimenter quelque peu se blog.
Mais, parce qu’il y a un « mais », comment, alors, écrire une lettre de motivation ?
Niveau 2
Facile, encore une fois : trouvez quelque chose d’encore plus difficile à accomplir.
Par exemple, nous sommes en période de fêtes. Vous êtes probablement (statistiquement) réunis en famille (sinon j’en suis désolé pour vous) (ou tant mieux, selon ce que vous préférez) (je suis arrangeant), et subissez un nombre plus ou moins conséquent de repas familiaux. Une grande tante cousine-germaine par alliance et éloignée sonne à l’improviste en début d’après-midi avec une buche glacée. Une de ces grandes-tantes qui piquent et qui n’aiment pas les noirs (ouais elle est restée bloquée dans les années 80… à vrai dire je ne suis même pas sûr qu’elle sache qu’on s’est retiré d’Algérie). En plus elle ne vous a jamais donné d’étrennes !
Et bien il suffit de dire la vérité. Prétextez que vous êtes à la recherche d’emploi et que vous devez envoyer des CV toute la journée, et enfermez-vous dans votre chambre avec l’ordinateur. Vous avez juste un peu augmenté la réalité (sans casque de réalité virtuelle, bravo, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures excuses). Vous quittez le hall d’entrée, vous dirigez vers la chambre ordinateur portable sous le bras, déterminé, dans l’optique d’écrire cette fichue lettre de motivation, ouvrez un traitement de texte des plus simples, et là… ça fonctionne. Vous écrivez votre satanée lettre de motivation ! Car vous entendez votre tante dans le salon. C’est une formidable motivation.
Vous pouvez même prévoir de vous offrir un peu de détente sur Youtube après ça : si on vient vous voir, vous expliquerez que toutes ces lettres de motivation personnalisées, ça nécessite une petite pause par-ci, par-là.
C’est magique je vous dit.
photo d’introduction : Futur l’expo au Futuroscope