Expérience sympa dernièrement : j’ai pu traverser le Stade de France… en tyrolienne. Tout de suite, le reportage sous forme de vlog à 60 images par seconde ; et en dessous, les explications plus détaillées pour ceux qui préfèrent lire… ou en savoir plus :
Ma vie en l’air
Je n’avais jamais fait de tyrolienne, pour une raison toute simple : quand j’en ai croisé, elles faisaient toujours partie intégrante d’un parcours accrobranche.
Et l’accrobranche, je peux pas. Ça me fou un vertige ouf. Traverser un pont de singe, escalader un cordage… très peu pour moi. Si je n’ai absolument aucun soucis à me précipiter dans un grand huit qui dépasse les 200 kilomètres par heure ou flirte avec les 130 mètres de haut (idéalement, les deux à la fois), traverser entre deux arbres sur une corde, ça, jamais de la vie !
Je me suis retrouvé invité au salon Eluceo qui cette année proposait une activité annexe : cette tyrolienne. Ou plutôt ces tyroliennes, puisque, pour des raisons pratiques déjà, on en enchainait deux, histoire de revenir à notre point de départ, ce qui permettait de récupérer nos sacs laissés à terre et, accessoirement, de ne pas circuler dans des parties fermées du stade, puisque les salons commerciaux se concentrent à l’étage des loges, transformées en box pour représentants (un concept étonnant), et sur le bord de la pelouse, qui accueille des food trucks (ce qui vaudra bientôt un article malbouffe, soit dit en passant).
Glissement de terrain de foot
Me voila donc à enfiler casque et harnais. Celui-ci est plutôt simple, il sert les deux jambes et passe sous les fesses. La sangle part du bas-ventre, faisant qu’on se retrouve assis sous le câble. Oui, je décris bêtement une tyrolienne là, mais c’était ma première hein ! Il faut garder une main sur la sangle, pas pour se suspendre mais juste pour ne pas basculer en arrière, un peu comme on se tient à la poignée dans le métro. Je me demande ce qui arrive si on lâche : on se retrouve la tête en bas ?
Autorisation d’utiliser ma Sony Action Cam de l’autre main. Certaines personnes y vont même smartphone à la main, sans dragonne, sans rien, la fleur au fusil. Bon, on ne risque pas de tuer quelqu’un, mais pour le téléphone, j’aurais peur. Les consignes de sécurité sont à retrouver dans la vidéo : j’avoue avoir été surpris qu’on soit si haut par rapport au câble. La tête peut le toucher sans soucis. Vous me direz, c’est pas pour rien qu’on nous met un casque.
Surpris également par la disposition de la tyrolienne : j’imaginais quelque chose qui partirait du toit, ou du dernier étage de gradins. Il n’en est rien. On ne traverse pas tout le stade non-plus, juste sa petite largeur.
Un employé de la tyrolienne part le premier : il reste droit tout le long de la descente. Les visiteurs comme moi ont plus de mal : on tournicote, on se retrouve en marche arrière. Quel est le secret des personnels sur-entrainés ? Mystère.
Il est l’heure de se lancer. La poulie est équipée d’un espèce de mousqueton, l’attache au câble est hyper simple. L’installation au milieu des gradins du Stade de France a obligé à retirer quelques rangées de sièges et pour s’élancer. On doit descendre ces gradins hauts comme deux ou trois grosses marches d’escaliers. À chaque pas la tyrolienne se tend un peu plus et on se retrouve à rebondir étrangement, d’où mes « wow » amusés sur la vidéo. Puis on lève les jambes et éventuellement l’employé nous pousse un peu pour nous donner de la vitesse.
Cette première tyrolienne sera très plan-plan. C’est totalement confortable, le seul truc impressionnant c’est si on regarde le câble ou la poulie défiler à toute vitesse. Jusqu’à arriver au dessus des gradins de l’autre côté : là, de dos, je ne vois pas le filet, je ne sais pas quand je vais m’arrêter, je ne vois que les gradins qui se rapprochent de plus en plus ! C’est génial ! Finalement le filet arrive dans mon dos et je pense in extremis à m’y accrocher, comme on me l’avait demandé.
On reprend l’ascenseur pour retourner au niveau 4 et repartir en sens inverse. Là le câble est un peu plus incliné, sans doute car il a été volontairement surélevé en le passant sur un angle de gradins en béton (cf. vidéo). On nous confirme que cette tyrolienne va plus vite que la précédente. Pour les moins téméraires, un second câble moins pentu est présent. Mais tout le monde choisi le câble « qui va plus vite » 😏
C’est plus la kiffade, j’avoue. Sans être extraordinaire, l’inclinaison fait qu’on prend immédiatement de la vitesse. Petite sensation sympa. Le soleil, qui a joué à cache-cache toute la journée, est présent. Je vois mon ombre sur la pelouse du Stade de France, je m’enjoye tout seul sous ma poulie. Au point d’en oublier qu’il va falloir préparer l’arriver. De toutes façons, je réalise un peu tard que j’arrive bien trop vite pour maîtriser quoi que ce soit. Mon atterrissage va encore se faire en marche arrière, et je ne sais toujours pas comment ça va se passer. Ça ne se ressent pas trop sur la vidéo, mais pour moi ça a été assez chaotique ^^ Je me suis totalement laissé aller dans le filet.
Fantasticable ?
Verdict : c’était très sympa. La tyrolienne est une activité extrêmement simple, la seule complexité se résumant éventuellement à arriver avec panache ^^ Celles-ci, a priori installée par Prisme Events, étaient franchement petites et grand public. Les sensations peuvent-elles être plus fortes au milieu des arbres où à plusieurs centaines de mètres de hauteur ?
Il va me falloir tester. Et vu le peu de tyroliennes accessibles en dehors des parcours d’accrobranche, je vais sans doute devoir taper dans le haut du panier : la compagnie Fantasticable, qui installe des tyroliennes de plus d’un kilomètre, que l’on dévale couché, entre 80 et 130 km/h ! Ça me faisait envie depuis très longtemps, depuis que j’avais vu un reportage à la télévision à leur sujet. Mais maintenant, ça devient une nécessité 😍